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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 23:42

Allons ma gourmandine, viens t’en dans ma cuisine

J’y ai pour t’appâter quelques menus secrets

J’ai beau n’être qu’homme, je ne peux m’empêcher

De me sentir tel l’ogre l’envie de dévorer

 

Tes précieux yeux d’amandes, et leurs marrons glacés

Et tes lèvres marmande, et ton cou raffiné

Nos corps crient à famine, mettons nous au pétrin

Roulons dans la farine au moins jusqu’à demain

 

Je te sais bonne pâte, mais je te sens frémir

Rapprochons nous de l’âtre, laissons nos sangs bouillir

Avant que nos amours de douceurs rassasiés

Retombent au creux du four comme de vieux soufflés

 

Mais j’entends, il arrive, les pas de ton aimant

Que peut vouloir l’endive, le triste condiment ?

« Je viens chercher ma femme, rendez-la maintenant

Où je sonne l’alarme, et vous rentre dedans »

 

Le bougre à la dent dure, tenons nous là cachés

Au pied des confitures, tous nus dans le cellier

A l’abri de l’impur, nous pourrons bien siéger

Survivant de luxure, et de baisers sucrés

 

Et ton triste cocu peut bien tambouriner

Ma mie je suis ému à l’idée d’honorer

Et ton cœur, et ton cul, là dans l’obscurité

La cuisine est ardue, mais c’est un beau métier.

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commentaires

M
Aucune sucrerie ne vaut la peine de se vêtir de gène! Allons mon ami, goûter quelques galanteries.
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