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16 novembre 2008 7 16 /11 /novembre /2008 00:00

Elégante Alice,

Jeune et belle,

Qui butine aux abords de Noël.


Au Pays des Merveilles,

Grand restaurant,

Elle fait les poubelles. 

 
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15 novembre 2008 6 15 /11 /novembre /2008 00:00


Insensible aux soupirs,

sans sourire aux savants

qui s'amassent, stupéfaits,


impassible le fakir

traverse vaillament, et nu pieds

le passage clouté.


 
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14 novembre 2008 5 14 /11 /novembre /2008 00:00

Rue Brique

l'an saigne au néon

du barbier

 
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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 00:00

Carrément      son    chien   fidèle


Carrément      con     bien   élevé



Carrément rond comme une pelle



Cube  par  terre,  tête   au   carré



 
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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 00:00



Dans l’heure mort-née d’une lune sans étoiles

Résonne au cimetière lugubre écho

 

Gratte, gratte

 

Dérangeant vers repus, faisant fuir corbeaux

L’étrange mélopée s’échappe du caveau

 

Gratte, gratte

 

Serait-ce Lazare, revenu du tombeau,

Annonçant l’ère nouvelle, le messie retrouvé ?

 

Gratte, gratte

 

Non, ce n’est que René, tout jeune trépassé,

condamné pas sa femme à une éternité de larmes

 

Gratte, gratte

 

Le pauvre s’est vu confier, triste cadeau posthume,

en guise de costume, un pull de laine à même la peau

 

Et ça le gratte, gratte…
 

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11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 00:00

- Tiens, un nouveau, et d’où venez-vous ?

- J’étais sujet chez Fragonard.

- Tss, voilà qui est très surfait. Pour ma part, j’ai étudié chez le plus grand, Ambroise Paré !

- Paré ? Laissez moi rigoler - dit un autre - vous avez devant vous, figurez-vous, rien d’autre que le modèle qui a servi
  au Maître Da Vinci !

- Da Vinci ? Et pourquoi pas Hippocrate tant que vous y êtes ? Monsieur, vous êtes un fieffé coquin. Ne serait-ce
  la position qui m’occupe, je vous souffletterais volontiers !

- Me traiteriez-vous de menteur ? N’est-ce pas vous qui tout à l’heure vous prétendiez le direct inspirateur
  des plus belles pensées de Shakespeare ?

- De Shakespeare, et d’ailleurs. Si vous saviez comme j’ai voyagé ! J’ai même vu l’Empereur.

- Lequel ?

- Le dernier, voyons, les autres n’étaient que trublions !


Ainsi devisaient dans l’alcôve quelques crânes burinés, ivres de splendeurs passées, face au miroir des vanités,
tandis qu’entassés dans un coin, silencieux et moroses, écoutaient sans broncher les enfants de Mengele.

Il est des références qu'on n'aime pas rappeler. 

 

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10 novembre 2008 1 10 /11 /novembre /2008 00:02
La flambée pétrolière 
N’arrange guère vos affaires 

Glissait encore ce matin, 
Le poète idiot, l’air taquin 

A un moine tibétain 
Qui boudait dans son coin.
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9 novembre 2008 7 09 /11 /novembre /2008 00:00


Blanche, garce et maure,

fermant, reine aux bourgs vils,

l’huis de funestes prévôts,

taloche bedeaux et dévôts.

 

Fernande, elle, chapeline jolie,

du jardin, entre deux maisons,

à l’évèque, chevaliers colle : haro!

Sale aumône à Dieu donnée !

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8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 00:00
Pardonnez au chat huant
D'être aussi hargneux.

S'en allant à la brune
Conspirer sous la lune

Dans le volet roulant,
Comble d'infortune,

Il s'est coincé la queue. 
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7 novembre 2008 5 07 /11 /novembre /2008 00:00


En temps de crise, il faut savoir se recycler. Poète d’entreprise, voilà une belle idée.
Il y a tant de belles manières d’assurer des licenciements de qualité.
 

- Vaudeville :

   Je vous y prend Jean-Pierre, sur le copieur les fesses à l’air. 
   
Il ne vous est jamais venu à l’idée que cette machine m’était aimée ?
   C’en est trop, vous êtes licencié !

 

- Dramatique :

   Las, le service comptable a sombré, déjà sonne à nos portes l’écho glacial des huissiers.
   Mon cher Hubert, après toutes ces années, je pleure de devoir vous remercier.

 

- Poétique :

   Quittons-nous sans à coup Pierre-Henri,
   La société vous avez bien servi
   Mais il n’est de bons amis qui ne se séparent
   Quand à l’automne l’aube est noire

 

- Nouvelle vague :

- Dis, tu l’aimes ?
- Qui ?
- Ta société.
- Oui
- Et ton Chef, tu l’aimes ?
  Et tes collègues, Tu les aimes tes collègues ? 
  Et la machine à café ? Tu l’aimes la machine à café ?
- Oui
- Et si tu devais t’en séparer ?

 

- Ubuesque :

   Merdre, les chiffres ont encore explosé. Va me chercher la machine à décerveler,
   J’ai des coupes franches à faire dans les rangs, les bourses ont fait chou blanc.


- Apocalyptique :

   Et dans le neuvième cercle où se rangeaient les coupons, l’on entendit vrombir les tampons,
   des marques du seigneur consacrés, qui criaient : vous êtes viré !


Je crois que je viens d’inventer un savoureux métier. Certes il est un peu louche, mais à coup sûr on fait mouche.
Et le plus important : à la fin des renvois, je touche !
 

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