26 novembre 2008
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Sans souci de la fable,
contempler l’ineffable
et puis le pigmenter.
Sans crainte du risible,
Rechercher l’indicible,
Pour mieux le relater
Sans peur de la critique
condamner l’utopique
à se réaliser
Mais toujours, chimérique,
conserver l’onirique
comme porte d’entrée
Pour que châteaux de sable
restent sièges d’odyssées
sublimes et mémorables,
et que subsiste l’idée
Pure et impérissable,
uchronie évadée
d’une quête improbable,
l’idéale esquissée